
Sofiène Jribi et son équipe ont gagné in extremis et devront passer vite à l’action pour sauver les meubles.
La Presse — La Fédération tunisienne de basket-ball s’est dotée d’un nouveau bureau fédéral. Il a été ainsi mis fin à une situation bancale qui ne servait les intérêts de personne. Sans nier que c’était nécessaire qu’il y ait du changement. Maintenant au travail et, comme toujours, on ne sait presque rien sur les intentions des nouveaux arrivants, leur programme, les timings de leurs projets, etc.
Tout tourne autour de leurs noms mais ce n’est pas assez.Ils arrivent de toutes les manières dans un moment critique. Presque toutes les sélections seniors et jeunes, filles et garçons, sont en pleine recomposition. Et c’est tant mieux pour eux , car ils auront de quoi s’occuper pour un bon bout de temps.
D’après les compétitions et tournois auxquels elles ont pris part, ces équipes comptent d’excellentes individualités. Il y a matière pour une mise en forme d’un plan d’action intéressant qui tienne la route. La présence au sein de ce comité de personnes, ayant un vécu, facilite le contact et accélérera la réalisation.
Une relance qu’on attend
Tout est donc prêt pour marquer cette relance dont le basket-ball a besoin pour reprendre la place qui était la sienne. L’équipe-fanion des messieurs a besoin par exemple d’un joueur-repère animateur qui emportera dans son sillage le reste de ses camarades. Les filles, tout comme les garçons, ont besoin de jouer plus pour s’aguerrir et monter au feu et avoir plus d’assurance.
La compétition nationale est, bien entendu, entre les mains des clubs. Cela suppose un travail en symbiose entre le nouveau bureau fédéral et ces clubs.
La direction technique a du pain sur la planche pour ce coup de rein qui sortira ce sport d’une situation qui ne lui sied nullement. Bref, plus que les noms (personne ne doute de la bonne volonté de cette nouvelle équipe fédérale), nous attendons les premiers signes d’un décollage qui n’a que trop tardé.